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Une stratégie d’avenir: plan d'action de l’Espace Mont-Blanc

5 novembre 2018

À travers lui, les collectivités engagées veulent faire de l’Espace Mont-Blanc un territoire exemplaire dans la préservation des ressources naturelles et leur valorisation au profit des populations.

Ce plan d’action est une démarche volontaire de toutes les collectivités locales et territoriales de l’Espace Mont-Blanc dans les trois pays concernés. À l’origine, ce plan pour l’avenir du Mont-Blanc était un plan de gestion, outil du projet « Camp de base » dans le cadre du PIT Espace Mont-Blanc. Au fur et à mesure de son élaboration, sa vocation à devenir un véritable outil de cadrage stratégique s’est affirmée pour définir des règles communes et redonner une cohérence aux politiques publiques d’aménagement et de développement. À travers lui, les collectivités engagées veulent faire de l’Espace Mont-Blanc un territoire exemplaire dans la préservation des ressources naturelles et leur valorisation au profit des populations.

Approfondir et mettre en œuvre

6 groupes thématiques sont créés pour approfondir les réflexions concertées et déterminer rapidement les moyens de mise en œuvre des actions :

  • Espace aérien
  • Espaces naturels
  • Gestion de la fréquentation
  • Prospective socio-économique
  • Réchauffement climatique
  • Stratégie foncière

Des priorités qui s’imposent

Le caractère exceptionnel du massif
Préserver la richesse de sa biodiversité.
Mettre en avant l’exemplarité du territoire au regard des enjeux du développement durable et notamment du réchauffement climatique.

Une économie respectueuse de la ressource
Développer des activités porteuses de valeur ajoutée pour les acteurs du territoire.
Aider les acteurs locaux à engager des projets innovants.
Favoriser le développement d’un tourisme éco-responsable.

Une structure juridique unique
Aller vers la création d’un Groupement Européen de Coopération Territoriale (GECT) pour faire de l’Espace Mont-Blanc une véritable collectivité transfrontalière avec un budget propre et une capacité juridique pour mettre en œuvre les projets.

La concertation, principe de gouvernance

Pour le versant français, un comité restreint rassemblant les maires directement concernés par ce projet a piloté l’élaboration du plan d’action. Un deuxième comité élargi à tous les partenaires permet de prendre en compte les avis et l’expertise du plus grand nombre. La méthode de travail pour les versants valaisan et valdôtain a également privilégié la gouvernance et l’efficacité, s’appuyant sur les études et plans de secteur déjà réalisés et l’implication des acteurs locaux intéressés. Deux phases de concertation ont été menées en 2012 avec l’organisation de débats et des entretiens menés avec l’ensemble des partenaires (associations, socioprofessionnels, État, collectivités locales et territoriales). Toutes ces contributions ont permis d’enrichir le travail déjà mené dans le cadre du Schéma de Développement Durable. Les collectivités restent les décideurs, gestionnaires responsables des territoires, en approuvant in fine le plan d’action. Celui-ci sera finalisé sous la forme d’un accord de coopération au niveau institutionnel.

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